Découvrez Paris à travers ses anecdotes

Paris

Publié le : 27 août 20206 mins de lecture

Paris continue de surprendre et de fasciner plus d’un à travers le monde. Visiteurs d’un jour ou résidents, plusieurs spots valent la peine d’être visité, non seulement pour l’émerveillement qu’ils procurent, mais aussi par les anecdotes qui leur sont associées. Cette ville rallie ancienneté et modernité. Qu’il s’agisse des monuments, de jardins, beaucoup de ces lieux emblématiques recèlent des histoires insolites, parfois insoupçonnées.

La belle dame de fer

Parmi les anecdote paris, la tour Eiffel, que l’on doit à Gustave Eiffel et ses collaborateurs, symbolise la capitale. Avec ses 324 mètres, elle reste l’édifice le plus haut de toute la France. Elle fut au tout début destinée à n’être qu’un édifice temporaire. Les habitants résidant aux alentours du Champ de Mars lancèrent une pétition pour arrêter sa construction, suite aux dérangements causés par le chantier. Une tentative qui n’a pas abouti puisqu’après 131 ans, elle est plus ancrée que jamais dans l’histoire de Paris, et constitue une attraction touristique internationale. Même lors de la tempête particulièrement violente en 1997, le sommet de la tour de fer n’a bougé que de 20 cm à peine. Elle a survécu à la Première Guerre mondiale et a su jouer un rôle dans la victoire contre l’Allemagne, en tant que messagère interceptant les informations capitales. Elle a arboré plus d’une teinte, repeinte à plus de sept reprises, elle est passée par le rouge, le jaune ou le bleu. Petite anecdote sur Paris et sa tour, elle a eu tellement de succès qu’une Américaine, Erika LaBrie serait tombée en amour avec elle et aurait décidé de l’épouser en 2007. 

Le plus grand jardin de Paris

Le jardin de la Tuileries représente une étape clé pour visiter Paris puisqu’il est parfait comme point de départ et point de repère. En partant de là, on accède à d’autres sites touristiques, tels que le palais du Louvres avec ses non pas une, mais cinq pyramides, la place de la Concorde où siégeait la statue équestre du roi Louis XV, une statue de la liberté avant de devenir cet obélisque de 22 mètres de haut offert par le vice-roi égyptien Muhammad Ali Pacha pour service rendu par le chercheur Jean-François, en traduisant pour lui des hiéroglyphes. Du jardin des Tuileries, on arrive à la Seine et la rue Rivoli. Ce jardin du premier arrondissement inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le plus vaste et le plus ancien de la capitale, fut le premier parc public de Paris. Il est la propriété du Musée du Louvre. Au XIIIème s’y trouvait des champs de courges et des usines de fabrication de tuiles. C’est de ce dernier fait qu’est tiré son nom. Catherine de Médicis y a construit un jardin italien, mais c’est sous le règne de Louis XIV qu’il sera aménagé en jardin français par l’artiste jardinier du roi, André Le Nôtre.

Montmartre et ses personnages : des reclus aux artistes

Le quartier de Montmartre par son unicité regorge de lieux propices au tourisme. La plus célèbre, la basilique du Sacré-cœur est effectivement le second monument religieux le plus fréquenté, la première place revient à la cathédrale Notre Dame. Pourtant, il fut un temps dans les années 1860 où les paysans, en compagnie de tous ceux chassés par la bourgeoisie trouvèrent refuge à Montmartre. Il s’apparenterait plus en ces temps à un bidonville. Puis le quartier s’est complètement reconverti, s’est embelli et devient la source d’inspiration de nombreux artistes comme Edith Piaf, Van Gogh ou Zola. Ce dernier fut même enterré dans le cimetière de Montmartre. Certains y choisissent même d’y vivre, peut être également pour la qualité du vin. En effet, au mois d’octobre s’y tient la fête de vendanges de Montmartre.

Les catacombes de Paris

Pour les plus téméraires, les catacombes parisiennes forment un décor chargé de sensation. Il s’agit d’un ossuaire où s’entassent les os de 6 millions de personnes. Les cimetières ne pouvaient plus accueillir les millions de victimes des épidémies et de la famine. Les tombes étaient tellement surchargées que les corps s’amoncelaient à la surface. Les conditions devinrent très incommodantes, à cause de l’odeur de putréfaction. Les ossements ont alors été transférés dans ces anciennes galeries sous terre. Au fil de l’histoire de Paris, elles furent le repaire des rebelles pendant la Révolution française, et le bunker des Allemands lors de la seconde guerre mondiale. Fait étonnant, les années 80 donnèrent naissance à la mode de la cataphilie. Ces adeptes y entraient la nuit et faisaient la fête. On parlait même de sectes, de satanisme et d’orgies. Des soirées de plus en plus nombreuses qu’une unité spéciale ont été créées pour les traquer, dont une débusquée avec plus de 300 personnes. D’autres y regardaient des films sous la cinémathèque. Plusieurs témoignages de personnes ont raconté avoir eu des visions ou sensations étranges en visitant ces catacombes.

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